L’épître(ries) - Février 2024
L’anecdote du mois
Les coïncidences trompeuses
Une amie a récemment souligné que, aussi bien dans Cercueil et préjugés que dans mon nouveau roman en cours d’écriture, mes héroïnes ont en commun un désamour notable à l’égard leurs mères respectives.
Sur le ton de la plaisanterie, elle m’a fait remarquer qu’on pourrait se demander si je ne tentais pas de régler mes comptes par fiction interposée. 😅
Alors j’anticipe, avant que la question ne me soit posée : non, pas du tout ! Je n’ai jamais eu aucun problème avec ma mère, que j’ai perdue en 2009 et que je regrette profondément.
J’ai même glissé une petite référence en son souvenir dans ma nouvelle Enfants des neiges. Si vous l’avez lue, vous avez peut-être en tête l’anecdote de la sage-femme qu’on va chercher dans le village voisin en faisant traîner une grosse bûche de bois par une jument, pour tasser la neige et lui permettre de marcher plus facilement. Eh bien, elle est inspirée de la manière dont ma mère est venue au monde, peu avant la seconde guerre mondiale : c’est vraiment ainsi que mon grand-père est allé chercher la sage-femme !
Mon journal de bord
Mon premier refus pour Cercueil et préjugés
Il est arrivé peut-être de là où je l’attendais le moins : mon manuscrit n’a pas passé les présélections des Murmures Littéraires. Mon étonnement vient du fait que plus de la moitié des manuscrits soumis sont présélectionnés, et que je pense sincèrement que Cercueil et préjugés est amplement plus abouti que Chasseuse de rêves, qui avait pourtant été présélectionné à l’édition précédente.
Bref, ce n’est pas grave, juste dommage pour moi, qui aurais souhaité bénéficier des fiches de lecture dont j’ai pu apprécier la qualité l’an dernier !
Quant aux soumissions en maisons d’édition, j’ai procédé à une première salve en janvier, et d’après les délais indiqués dans les accusés de réception, je devrais pouvoir espérer quelques premiers retours courant avril, dont celui de Hugo (j’ai été surprise : c’est beaucoup plus rapide que dans les genres de l’imaginaire (même si, évidemment, je m’attends à ce que le délai réel puisse doubler par rapport au délai indiqué…)). C’est le moment de croiser très fort les doigts, quitte à vous infliger des méga crampes pendant les mois à venir ! 🤞😆
Halte au thriller, place à la romance contemporaine !
Le mois dernier, je vous disais qu’après ma nouvelle steampunk, je voulais reprendre l’écriture de mon thriller, si je parvenais à ne pas me laisser tenter par l’appel à textes de Quais du Polar.
Vous savez quoi ?
Je ne me suis pas laissée tenter par Quais du Polar.
Victoire ?
Pas si vite.
Parce que… une nouvelle idée de roman m’est tombée dessus sans prévenir. Une romance (ouais, encore, et je ne comprends pas non plus pourquoi). Et j’ai craqué. Et comme j’aime souffrir, je l’ai inscrite au nouveau concours Fyctia qui a démarré récemment, sous le titre de travail Pour que refleurisse son sourire ! (Je suis nulle en titre, je vous l’ai déjà dit, peut-être ? 🤣)
Bon, certes, c’est une romance, mais comme il s’agit de moi, vous vous doutez bien qu’il doit y avoir un loup. Alors, pas d’histoire de mort cette fois-ci, mais un contexte bien pesant, à base de maladie neurodégénérative et de quotidien des proches aidants. J’ai tout de même l’intention de le rendre aussi léger que possible, pour éviter de verser dans le mélodrame, en distillant quelques touches d’humour. Équilibre compliqué à trouver (et bien casse-gueule si c’est mal dosé). On verra ce que ça donne…
Le pitch ? Le voici :
Quand Kiana a annoncé à sa grand-mère qu’elle avait rencontré quelqu’un, et que, oui, c’était sérieux, elle cherchait juste à calmer les inquiétudes de la vieille dame. Mais lorsque l’état de santé de cette dernière se dégrade, et qu’il devient impossible de la laisser vivre seule, la jeune femme commence à regretter son mensonge…
Passer en mode panique pour dénicher un complice qui l’aidera à apaiser les soupçons de son aïeule, est-ce vraiment une bonne idée ?
Et si vous voulez lire les premiers chapitres, c’est par là !
L’actu de mes publications… et salons !
Pas d’annonce de publication à venir autre que celles dont je vous ai déjà parlé le mois dernier.
D’ailleurs, le recueil de nouvelles sur le travail de l’ARACT Occitanie, qui devait paraître courant janvier, semble avoir pris du retard.
Salon des auteurs villenavais le 3 février
C’était hier ! Et comme je suis une boulette, j’ai pris zéro photo (mais il y en aura peut-être dans le journal Sud-Ouest).
J’ai vendu peu de livres (je m’y attendais, ce n’est pas une déception), mais j’ai fait de belles rencontres. Je suis ravie d’avoir eu l’occasion de papoter avec lecteurs, lectrices, et mes voisins et voisines de table ! 😊
Et puis le troc de livres avec les collègues auteurs, c’est sympa ! 😁 (Même si ma PAL se tape la tête contre les murs. Ou, plutôt, contre le plafond.)
Quoi de neuf sur le blog ?
Trois nouvelles chroniques de lectures
Vous trouverez sur le blog les chroniques de mes récentes lectures. Voici les liens :
- Chronique du roman feel-good Sur le chemin de nos rêves (Alice Nevoso) : un feel-good dynamique porté par une plume fluide, mais dont les personnages ne sont pas parvenus à me convaincre totalement.
- Chronique de la comédie de Noël Et nous danserons sous les flocons (Clarisse Sabard) : une comédie romantique feel-good pleine de vitamine et d’humour, parfaite à déguster sous un bon plaid.
- Chronique du thriller Par omission (Erin Kelly) : un thriller psychologique sur fond d’éclipses solaires, qui brouille les pistes et embrouille le lecteur avec talent.