L’épître(ries) - Décembre 2024
L’anecdote du mois
L’autrice et son image publique
L’anecdote de ce mois-ci est toute fraîche, puisqu’elle date de la dernière semaine de novembre !
Je vous le disais le mois dernier, l’agente qui m’a contactée en septembre a accepté de me représenter pour mon roman Un mensonge sans conséquence.
Elle est actuellement en train de préparer le dossier de soumission, et m’a demandé de lui fournir un certain nombre d’éléments pour donner envie aux éditeurs de lire mon texte. Le dossier va notamment contenir une petite présentation de l’autrice (moi, donc 😆), incluant… une photo.
Vous me voyez venir ?
Elle m’a demandé de lui fournir une photo de moi. Je cite : “qui fasse un peu pro”.
Gloups.
Je n’ai à peu près aucune photo de moi, encore moins “qui fasse un peu pro”. La plus récente que j’avais, c’était celle qui figure sur mes réseaux sociaux. Prise à l’arrache, parce que je ne sais plus quel éditeur me l’avait demandée pour communiquer sur je ne sais plus quelle anthologie à diffusion confidentielle. Quand on l’affiche en petite taille, ça passe, mais en taille réelle, elle est floue et bruitée. Et de moins en moins récente, qui plus est. Bref, je me suis dit qu’elle ne faisait pas trop “un peu pro”. Qu’elle faisait même plutôt carrément “pas pro du tout”.
Alors j’ai sorti mon vieux Reflex, que j’avais acheté juste après la naissance de mon fils aîné, parce que ça coûtait moins cher que les photos qu’on essayait de me vendre à la sortie de la maternité (quelle arnaque, les photos de maternité 🤬). J’ai dépoussiéré le vieux trépied acheté à la même occasion. Mon fils cadet s’est gentiment proposé comme photographe. Oui, parce que je n’avais pas acheté de télécommande, et pour faire la mise au point sur moi-même en étant à deux mètres de l’appareil, ce n’est pas simple, hein 🤡.
Et…
Ça a été une catastrophe. 😂 Entre la luminosité pourrie, un flash capricieux, mon fils qui peinait à faire la mise au point, mes cheveux indomptables, et mon sourire de plus en plus crispé à mesure que le temps passait et qu’on allait de cliché flou en cliché sombre sur fond sans lumière, on a mis un temps fou à obtenir quelque chose d’à peu près exploitable. Et encore. J’ai dû le passer en noir et blanc, parce qu’il était si sombre que j’ai été contrainte de trafiquer le contraste et la luminosité pour qu’on arrive à reconnaître que c’était un portrait. Et que, en couleurs, comment dire… le rendu manquait un peu de naturel (en gros, avec ces réglages, j’avais un teint plus orange que Donald Trump). 🤣
Et donc, j’ai envoyé ça à mon agente, soulagée de m’être débarrassée de cette corvée :
Et puis, quelques jours plus tard, j’ai reçu ce message de sa part :
Vous serait-il possible de me fournir une photo plus adaptée au thème « feel good » : vêtements colorés, sourire franc et regard orienté vers le photographe, cheveux détachés…
J’ai envisagé de me pendre. 💀
Au lieu de quoi, avec moult soupirs, j’ai ressorti mon vieux Reflex, mon trépied (que je n’ai pas eu besoin de re-dépoussiérer, youpi !), j’ai déménagé toutes les lampes sur pied de la maison pour les braquer sur moi, mon fils a été ravi de rejouer les photographes (et il a moins galéré pour faire la mise au point, victoire !), j’ai farfouillé une demi-journée dans mon armoire pour trouver un vêtement qui ne soit ni noir, ni gris, et dans lequel j’arrive encore à rentrer (merci les 10 kg pris à cause de mes soucis de santé de 2021-2023), j’ai décidé que tant pis si on voyait que j’avais coupé mes cheveux de travers, et après quelques litres de sueur perdus… j’ai envoyé ceci à mon agente :
Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point j’ai été soulagée lorsqu’elle m’a répondu qu’elle avait désormais tous les éléments dont elle avait besoin pour constituer le dossier ! 😆
Et au passage, j’ai donc appris qu’une photo qui fait “un peu pro”, dans le milieu éditorial, c’est aussi une photo qui s’accorde avec le genre du roman. (Oui, je suis un peu concon, j’aurais pu y penser toute seule.)
C’est bien, je mourrai moins bête !
Mon journal de bord d’écriture
Des refus en pagaille
Novembre a été un mois compliqué à gérer pour moi : j’ai reçu de nombreux refus (quatre) en très peu de temps, dont un certain nombre sur des textes qui me tenaient à cœur, et même si je savais que mes chances étaient plus que minces, mon moral en a pris un coup.
De toutes mes soumissions de ces derniers mois, une seule a convaincu un comité de lecture. Comme les organisateurs n’ont pas encore communiqué la liste des lauréat·e·s de leur appel à textes, je ne vous en dis pas plus pour le moment, mais ce n’est que partie remise !
Cercueil et préjugés
Vous vous souvenez de mon cri d’angoisse du mois dernier ?
Eh bien j’ai réussi : j’ai avancé à marche forcée sur mes corrections éditoriales pendant trois semaines et demie, en ne faisant rien d’autre que travailler dessus dès que j’avais plus d’un quart d’heure de libre devant moi. Et j’ai donc renvoyé le manuscrit corrigé à mon éditrice le 11 novembre, plutôt fière de n’avoir pas trop rogné sur le planning prévisionnel malgré ce problème de réception tardive des remarques à prendre en compte.
Et depuis ?
Aucune nouvelle.
Je ne sais pas si je dois m’en inquiéter ou non. 😅 Je ne vais sans doute pas tarder à lui poser la question…
Un mensonge sans conséquence
Le contrat de mandat de représentation est signé, et depuis, je suis en contact régulier avec mon agente. Je lui ai fourni ce mois-ci plusieurs éléments qu’elle m’avait demandés, dont la fameuse photo. Elle finalise désormais le dossier de soumission du manuscrit, qui devrait donc sans doute partir dans quelques premières maisons d’édition d’ici fin janvier.
Et ensuite, que va-t-il se passer ?
Je vous laisse deviner…
BINGO : je vais attendre ! Pendant des mois, selon toute vraisemblance. C’est fou, hein ? Même quand c’est une de leurs ex-consœurs (avec une certaine réputation dans le milieu, qui plus est) qui leur soumet un manuscrit (qu’elle considère donc a priori comme digne d’intérêt de leur part), les éditeurs sont tellement débordés qu’il leur faut plusieurs mois avant de réussir à trouver le temps de le lire. Du moins, quand le dossier leur paraît suffisamment conforme à ce qu’ils recherchent pour qu’ils acceptent de s’y plonger. Sinon, ils ne le lisent même pas.
Donc, encore une fois, rien n’est fait : ce texte ne trouvera peut-être jamais preneur. Mais j’avoue que c’est confortable pour moi de pouvoir
me reposer sur une personne de confiance, à l’aise dans ce panier de crabes milieu, pour gérer les soumissions en mon nom !
45,93 grammes
J’ai enfin repris l’écriture de ce roman !
Non sans mal, parce que l’interruption a été beaucoup plus longue que prévue, et que j’ai toujours beaucoup de difficultés à me motiver quand mon humeur est morose (or, de ce point de vue, les nombreux refus que j’ai reçus courant novembre n’ont pas aidé…), mais je m’y suis remise, et je fais de mon mieux pour avancer, même si mon rythme est pour le moment plutôt lent.
L’actu de mes publications… et salons !
Échos graphiques : sortie en vue ! 🎉
(Vous pouvez cliquer sur les images pour les voir en grand.)
Ma nouvelle horrifique de Noël, Échos graphiques, dont une première version avait été publiée dans l’anthologie Creepy Christmas et dont j’ai récupéré les droits, s’est refait une beauté ce mois-ci : j’ai repris et corrigé l’ensemble du texte (qui n’avait pas eu droit à des corrections éditoriales avant sa première publication), et en ai même entièrement réécrit une petite partie.
Les premiers avis déjà postés suite aux quelques exemplaires que j’ai envoyés en service presse sont assez enthousiastes, ça fait plaisir ! 🥰
Elle sort le 5 décembre, à prix mini : 5€ la version papier ou 1€ la version ebook.
Si vous le souhaitez, vous pouvez la précommander dès aujourd’hui :
- pour la version papier, via ma boutique exclusivement (si vous préférez commander via Amazon, la mise en ligne devrait se faire le 5 décembre, si tout va bien)
- via ma boutique pour la version ebook incluant les 3 formats epub, pdf et mobi (compatible Kindle), ou via Amazon pour la version Kindle seule.
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(1) 0€ via ma boutique si vous achetez pour 45€ de livres ou plus ; 5€ si vous achetez pour plus de 10,01€ et moins de 45€ de livres
(2) selon la destination, France ou Belgique/Luxembourg
(3) 0,01€ via Amazon si vous achetez pour 35€ de livres ou plus
Indépendamment de ces chiffres, si vous achetez via Amazon, le classement du livre remonte, ce qui peut aider à lui donner un peu de visibilité. Donc, vraiment, faites comme vous préférez. 😊
(Scoop : vu le volume habituel de mes ventes, ce n’est encore pas cette nouvelle qui me rendra riche. 🤣)
Quoi de neuf sur le blog ?
Rien de nouveau ce mois-ci.