L’actu de mes publications, salons… et dédicaces !

Prochaines dédicaces

  • Samedi 4 octobre 2025 toute la journée à l’Espace Culturel Leclerc de Langon,
  • Samedi 6 décembre 2025 toute la journée au magasin Cultura de Bègles.

Je vous rappelle que vous pouvez retrouver ici toutes les informations pour vous procurer Cercueil et préjugés, en version brochée ou en ebook.

Une publication à venir début 2026

Je ne peux pas dire grand chose à ce sujet pour le moment, sinon que :

  • j’ai très hâte 😁 ;
  • ce n’est pas un roman ;
  • cela sortira en versions papier, numérique, et audio !

Et pour vous faire patienter, je vous laisse avec un petit tableau qui donne un aperçu de l’ambiance du texte.

moodboard de ma prochaine publication, sur lequel on aperçoit un atoll du Pacifique, un poisson globe, des lunettes steampunk, une femme vêtue d'une tenue d'inspiration steampunk, des bananes, un récif corallien, et la coque métallique d'un navire

L’anecdote du mois

machine à écrire

Les libraires et le snobisme

Je ne vous apprendrai rien si j’affirme ici qu’il existe dans une fraction du monde du livre une forme de snobisme. Oui, je parle d’une certaine bourgeoisie dite intellectuelle, qui ne jure souvent que par la littérature blanche – de préférence publiée chez Galligrasseuil (et autres grandes maisons d’édition telles que Flammarion, Albin Michel, etc).

D’ailleurs, ce snobisme (appelons-le ainsi à défaut de mieux) a tendance à diffuser de manière insidieuse hors de ce petit cercle très fermé. Il se traduit souvent par une certaine hiérarchie qu’on peut observer à divers endroits, par exemple dans les médias ou dans les festivals et salons du livre. À son sommet, la blanche, les essais, traités et documentaires. Puis le polar, le thriller et le roman noir. Puis la SFFF et la BD. Puis la jeunesse. Et tout en bas, la romance, et les auteurices autoédité·e·s. (Attention, je ne cautionne pas cette hiérarchie, hein, je me contente de la constater.)

Et les libraires, alors ?

À une époque où la romance est le genre littéraire qui présente les ventes à la plus forte dynamique (voir par exemple cet article de janvier 2024, publié dans Le Monde et intitulé “Le marche français du livre sauvé par la romance” ou ce podcast de France Culture, datant de février 2025, intitulé “L’engouement sans fin pour la romance”), on pourrait se dire que les librairies ont tout intérêt à mettre en avant ce qui se vend bien, et donc, actuellement, la romance et les mangas, par exemple. C’est d’ailleurs la tendance que j’ai constatée dans les grandes surfaces culturelles, où les rayons romance et romantasy, notamment, ont fleuri ces dernières années, jusqu’à très vite occuper une large superficie de vente. C’est moins le cas dans les librairies indépendantes (de mon expérience, du moins), où j’ai souvent vu ce rayon (quand il existe, ce qui n’est pas toujours le cas) relégué au fond du magasin, avec les livres jeunesse.

Les grandes maisons d’édition, elles, se sont pourtant engouffrées dans la brèche. On peut penser par exemple à l’ouverture de la collection Nox chez Albin Michel, ou à celle du label Verso des éditions du Seuil (même si Verso vise plus large, avec toute la littérature dite “populaire”).

Mais je ne fréquente pas tant de librairies que ça (étant donné que je lis surtout en numérique), et je supposais que ma vision pouvait donc être biaisée.

Alors, le snobisme dont je parlais plus haut touche-t-il aussi les librairies indépendantes ? Et dans quelle proportion ?

Eh bien je n’ai pas la réponse. (Tout ça pour ça ! 😆)

Mais depuis quelques mois que j’ai commencé à démarcher les libraires pour tenter d’organiser des rencontres et/ou dédicaces autour de ma comédie romantique (qui est en réalité plutôt un feel good, mais sur laquelle la maison d’édition communique comme s’il s’agissait d’une romance pure – il suffit de lire la quatrième de couverture pour s’en convaincre –), je dispose de quelques éléments factuels.

Je précise que je n’ai contacté que des librairies généralistes et/ou de romance ; aucune librairie spécialisée dans un autre genre.

D’abord, beaucoup de librairies ne répondent pas du tout à mes sollicitations. Ça, je le mets sur le compte de l’énorme quantité de demandes qu’elles doivent recevoir (plusieurs m’ont dit qu’elles étaient submergées), et je n’y soupçonne aucun jugement de valeur.

Ensuite, parmi celles qui répondent, il y a :

  • les librairies qui m’expliquent gentiment qu’elles n’organisent pas de rencontres / dédicaces, mais qui commandent mon roman pour le mettre en rayon 💛 ;
  • les libraires qui me répondent avec un “oui” enthousiaste 💛 (même si ensuite, ça tombe à l’eau pour des raisons logistiques indépendantes de notre volonté commune 😕) ;
  • les libraires qui me disent “ah oui, pourquoi pas”, puis dont le visage se ferme quand je leur précise le nom de la maison d’édition, et qui m’invitent alors à leur envoyer un mail, mais n’y répondent jamais ;
  • les libraires qui me répondent poliment que leur “clientèle ne lit pas ce genre de littérature” ;
  • les libraires qui bottent en touche avec un air ennuyé quand un·e de leurs client·e·s habituel·le·s, qui vient de leur acheter mon livre, leur explique que je vis dans la région et évoque l’idée d’une dédicace.

J’ai rencontré ces cinq attitudes dans des proportions équivalentes entre elles, et toutes étaient de petites librairies indépendantes, dans des villes de la périphérie bordelaise (pas dans Bordeaux même).

Alors, les libraires : snobs, ou pas snobs ? Je vous laisse vous faire votre propre opinion. Et, si la question vous intéresse, étudier la place accordée, dans votre librairie favorite, aux genres souvent les moins bien considérés. 😉

Mon journal de bord d’écriture

beaucoup de post-its sur un écran

Breizh, son et sentiments

Ça y est, ce roman est sorti d’hibernation : j’ai attaqué la première passe de corrections la dernière semaine d’août !

J’espère pouvoir l’envoyer en bêta lecture d’ici mi-octobre, ou fin octobre au plus tard. (J’aurais bien aimé fin septembre, mais j’ai vraiment beaucoup de corrections à faire. Des passages entiers à mettre à la poubelle, d’autres à réécrire intégralement… J’ai donc l’impression d’avancer au rythme d’une tortue sans pattes.)

Chasseuse de rêves

C’était la surprise du mois d’août. Je me suis replongée dans mon roman ado, et je l’ai corrigé en entier. Avec plus de deux ans de recul sur le texte, et les quelques retours que j’ai reçus à son sujet, j’en suis arrivée à la conclusion que quelques modifications de structure pas si importantes que ça pouvaient régler son principal problème, qui me semblait être un souci de rythme. Et j’ai fait aussi une passe complète sur la forme, où pas mal de défauts que je ne voyais pas avant cette longue pause m’ont sauté aux yeux.

J’aurais pu choisir aussi de le réécrire intégralement. J’ai hésité, et suis arrivée à la conclusion que je préférais ne pas entreprendre un tel chantier, parce que ce n’est plus le roman que j’ai envie d’écrire aujourd’hui – raison pour laquelle, sans doute, j’ai attendu si longtemps avant de m’y pencher de nouveau.

Bref, tout ça pour dire que j’ai fait une nouvelle (grosse) vague de soumissions. Et que d’ici l’automne 2026, le sort de ce roman devrait donc être fixé plus ou moins définitivement.

Des appels à textes

J’ai soumis comme prévu une nouvelle pour l’appel à textes Épopées aquatiques de l’Imagina’livres.

Mais comme je suis incapable de suivre mes propres plans, j’ai laissé tomber après deux paragraphes l’écriture de ma nouvelle pour l’appel à textes Femmes de pouvoir, de l’association ImaJn’ère. J’ai une intrigue en tête, mais beaucoup de mal à trouver comment bien la mettre en récit, et j’ai déjà tellement galéré sur ma nouvelle pour Épopées aquatiques que j’ai ressenti le besoin de mettre ce texte-ci de côté. On verra si je me repenche dessus ou non avant la date limite de soumission. Je n’en suis vraiment pas sûre…

Et puis septembre, c’est le mois pendant lequel tombent en général les résultats du concours Émergences, auquel je participe tous les ans sans succès depuis 2022. Je ne vous cache pas que l’angoisse monte depuis quelques semaines, parce que c’est vraiment un concours qui me tient à cœur. Ma déception est immense chaque automne…

E comme…

L’attente a démarré suite à ma première vague de soumissions début août. Deux premiers retours (pour un appel à textes et un concours) devraient tomber assez vite, courant novembre. Les autres n’arriveront au mieux qu’en fin d’année, et sans doute plutôt au premier semestre 2026 (pas plus tard que ça, j’espère 😅).

D’ici là, mode croisage de doigts activé. 🤞

Un mensonge sans conséquence

Rien de nouveau.

45,93 grammes

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Rien de nouveau ce mois-ci.

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