Chronique du roman d’Ali Hazelwood : The love hypothesis

Une romance pétillante, saine, aux personnages attachants, dans l’univers de la recherche universitaire.

Le roman

Genre : romance

Éditions Hauteville
Disponible en versions reliée (édition collector augmentée), brochée, numérique et audio
traduction française : Pauline Buscail

Résumé

« Une perle dans le monde de la comédie romantique : en plus d’être profondément intelligent, ce roman propose un délicieux moment d’évasion ! » Christina Lauren

Hy-poth-è-se (nom commun) :
Supposition ou tentative d’explication faites sur la base de preuves limitées, servant de point de départ à des recherches plus poussées.
Exemple : d’après les informations disponibles et les données collectées à ce jour, mon hypothèse est que plus je me tiens éloignée de l’amour, mieux je me porte.


Olive Smith, étudiante en troisième année de thèse, ne croit pas aux relations durables ; Anh, sa meilleure amie, si, raison pour laquelle Olive se trouve dans le pétrin. Afin de convaincre Anh qu’elle est heureuse en amour, Olive ne peut se contenter d’un simple mensonge : les scientifiques ont besoin de preuves. Comme tout biologiste qui se respecte, Olive panique et embrasse le premier homme qu’elle voit. Or cet homme n’est autre qu’Adam Carlsen, jeune professeur sexy et tyrannique à Stanford. Contre toute attente, Adam accepte de prétendre être son petit ami. Plus surprenant encore : il est parfait en tout point. Soudain, leur expérience est proche de la combustion, et Olive découvre que tester ses hypothèses sur l’amour peut s’avérer dangereux quand c’est son propre cœur qu’on met sous un microscope…

« Des dialogues intelligents et pleins d’esprit, une galerie de personnages charmants… Un roman réaliste et amusant impossible à lâcher. » Library Journal

« Un premier roman réussi ! Notre hypothèse : il marque le début d’une grande carrière pour Ali Hazelwood, cette autrice qui a l’audace d’être à la fois une grande universitaire et une romancière divinement talentueuse. » Entertainment Weekly

« Avec ses personnages attachants et brillants, son style énergique et sa version originale d’un trope apprécié des fans de romance, Ali Hazelwood raconte de manière convaincante les écueils du monde universitaire. » Publishers Weekly

« Désopilant et réconfortant, ce roman représente ce que la comédie romantique a de meilleur ! » Shelf Awareness

« Drôle, sexy et intelligent. Une lecture formidable ! » Mariana Zapata

« Gros coup de cœur !!! Une romance toute douce, drôle et touchante. » Anaïs, Cultura Rivesaltes

couverture du roman The love hypothesis

Mon avis

Je n’ai pas vraiment l’habitude de lire des romances. Du moins, s’il m’est déjà arrivé d’en lire, ce n’est pas du tout mon genre de prédilection.

Et puis, à force de voir passer des avis élogieux sur celle-ci, j’ai fini par me laisser tenter. Sûrement mon petit côté Saint Thomas, qui ne croit que ce qu’il voit… Sans m’attendre à quoi que ce soit d’exceptionnel, mais en me disant que ça ne me coûtait rien d’essayer.

Et… Devinez qui a eu un coup de cœur ? 😆 (Cela fait-il de moi un mouton ? 🐑 On s’en fiche, non ?! 😉)

En ce qui concerne le pitch, rien d’exceptionnel pour de la romance : on est sur un trope de fake-dating, aussi classique sur le papier qu’à l’écran. Quant aux scènes de sexe, cela ne m’aurait pas dérangée qu’elles soient plus courtes, mais c’est une question de goût personnel.

Premier bon point, le cadre, lui, est déjà un peu plus original : une université américaine, certes, mais ici, pas de plongée dans la vie des stars de l’équipe sportive locale ou de succession de soirées étudiantes trop arrosées. Non (ouf !), c’est surtout la dure réalité du statut de post-doctorant et du quotidien des laboratoires de recherche scientifique qui est dépeinte, sans complaisance à l’égard de ses nombreux travers : surcharge de travail chronique, jeux de pouvoir (pouvant aller jusqu’au harcèlement sexuel), combat sans cesse renouvelé pour obtenir des financements, misogynie ambiante…

Deuxième élément que j’ai énormément apprécié : l’humour. De l’humour pas forcément hyper subtil (en même temps, je serais sacrément mal placée pour reprocher à un roman de manquer de subtilité dans son côté humoristique ! 🤣), mais toujours très léger, pétillant, et jamais gras. C’est vraiment drôle, les dialogues sont savoureux, et certains passages sont à se tordre ! Même si je ne me suis pas amusée à compter combien de fois j’ai ri au fil de ma lecture, ça m’est arrivé souvent, c’est certain.

Mais LA raison pour laquelle j’ai eu un véritable coup de cœur, ce sont les deux personnages principaux : ils sont teeeeeeellement attachants ! Aussi bien Olive, avec ses blessures, ses doutes, sa manière de prendre soin de ceux qu’elle aime, qu’Adam, et toute la sensibilité et la préoccupation de toujours agir au mieux qui l’animent, enfouies sous une grande maladresse et des dehors austères. Et la relation entre eux est saine : rien de toxique ou de malsain à redouter (j’aurais fui à toutes jambes). Ils sont si touchants, si humains, que je ne vois pas comment j’aurais pu ne pas les aimer. Ils font vraiment la grande force de ce roman, à tel point que j’étais triste de les quitter, un peu comme au moment des adieux avec un ami qu’on sait qu’on ne reverra pas avant très trop longtemps.

Quelques extraits

— Pourquoi cette question ?
— Parce que vous pleurez. Dans mes toilettes.
— Oh, je ne pleure pas. Enfin si, mais ce ne sont que des larmes, vous savez ?
— Je ne sais pas.
Elle soupira, tout en s’adossant au mur carrelé.
— C’est à cause de mes verres de contact. Ils sont périmés depuis un moment, et ils n’étaient déjà pas terribles à la base. Ils m’ont bousillé les yeux.

— La plupart de mes étudiants auront terminé leurs cursus cette année. Je n’ai pas de famille dans la région. Pas de femme, pas d’enfant. Je vis en location actuellement – il faudrait que j’achète une maison juste pour convaincre le département de mon intention de rester, expliqua-t-il, visiblement agacé. Si j’étais en couple… ça aiderait vraiment.
D’accord. Ça se tenait. Mais quand même.
— Avez-vous envisagé d’avoir une vraie petite amie ?
Il fronça les sourcils.
— Avez-vous envisagé d’avoir un vrai rencard ?
— Touché.

Au bilan

Coup de cœur inattendu pour cette romance pétillante, saine, aux personnages touchants, et qui nous plonge sans complaisance dans l’univers de la recherche universitaire.



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