L’épître(ries) - Juin 2024

L’anecdote du mois

machine à écrire

Toutes les expériences éditoriales ne se valent pas

J’ai eu la chance, avec ma première nouvelle publiée (Le Cadeau des fées, aux Éditions Inusitées, une maison d’édition québécoise qui a malheureusement mis la clé sous la porte depuis 😟), de vivre une très belle expérience éditoriale :

  • une éditrice adorable, qui communiquait de manière régulière avec l’ensemble des auteurs et autrices de l’anthologie sur le planning de publication et ses étapes successives, qui nous a consulté·e·s et a tenu compte de nos remarques pour la couverture de l’ouvrage, qui a organisé une réunion informelle pour que nous puissions fêter ensemble la sortie du livre (l’occasion d’échanger avec elle sur des éléments auxquels on n’a pas souvent accès, comme le processus de sélection des textes ou bien les raisons qui ont guidé la constitution du sommaire et permettent de comprendre pourquoi les nouvelles apparaissent dans cet ordre-là plutôt qu’un autre),
  • un processus éditorial professionnel, avec un vrai contrat écrit signé de part et d’autre, une durée de cession des droits raisonnable, des droits d’auteur très généréux, des corrections éditoriales, des corrections ortho-typographiques, un BAT (bon à tirer) à valider par les auteurices, une reddition de compte et un versement des droits dans les délais prévus au contrat,
  • une vraie campagne orchestrée par l’éditrice pour promouvoir l’anthologie, avec une large communication sur les réseaux sociaux plusieurs semaines en amont de la sortie, et l’envoi de plusieurs services presse à des blogueuses littéraires.

J’ai cru que c’était la norme… Quelle naïveté ! 🤡

J’ai eu d’autres excellentes expériences éditoriales, par exemple avec les Éditions HPF pour La Vallée cachée (ma meilleure expérience à ce jour en ce qui concerne la qualité des corrections éditoriales), ou avec l’association L’Imagin’arium pour Dragonirie et Pot à céder (grâce à qui j’ai pu participer à mes premiers salons comme autrice, et signer des tas de dédicaces).

Mais j’ai aussi vécu une très mauvaise expérience, avec une autre maison d’édition : aucune correction éditoriale, aucune correction ortho-typographique, un exemplaire auteur prévu au contrat que j’ai dû réclamer mais que je n’ai jamais reçu, aucune reddition de comptes à la date prévue (je ne parle même pas du versement des éventuels droits d’auteur s’il y a eu des ventes) et, désormais, l’absence totale de réponse à tous mes messages.

Heureusement pour moi, cela n’a pas été ma première expérience éditoriale : j’aurais peut-être été dégoûtée au point de vouloir abandonner. Heureusement aussi que j’ai vécu ces déboires pour une simple nouvelle : si cela avait été pour un roman, étant donné l’investissement émotionnel que cela implique, et la quantité de travail (plusieurs mois voire années) que cela représente, je crois que je m’en serais rendue malade !

En tout cas, j’ai retenu la leçon : il est important de se renseigner sur les structures éditoriales avec lesquelles on envisage de travailler, car toutes ne se valent pas, loin de là. J’espère que cela me sera utile pour éviter d’autres expériences désagréables à l’avenir. Je préfère ne pas être éditée du tout que l’être dans de telles conditions !

Quant à la nouvelle concernée, Échos graphiques, j’ai envoyé un courrier recommandé à la maison d’édition pour récupérer mes droits à partir de début décembre 2024, comme le permet le contrat. Et je la proposerai donc sûrement en autoédition à la fin de l’année. 😊

Mon journal de bord

beaucoup de post-its sur un écran

Cercueil et préjugés : je prends la poussière ! 😅

Je n’ai pas reçu de nouvelles réponses. Mais j’ai relancé, première quinzaine de mai, une nouvelle vague de soumissions, avec le concours Bookbuster (annonce des 5 finalistes prévue mi-juin), quelques maisons d’édition non diffusées (c’est-à-dire dont les romans ne sont pas en rayon dans les librairies, et qui vendent donc principalement en salons ou en ligne), et les principales maisons d’édition spécialisées en romance (celles, du moins, dont les soumissions étaient ouvertes).

Et depuis… Eh bien, je recommence à patienter. 🙃

Un mensonge sans conséquence

C’est finalement le nouveau titre que j’ai donné à feu Pour que refleurisse son sourire.

J’ai déjà reçu un premier retour de bêtalecture, et le roman est encore entre les mains de trois autres adorables bêtalecteurices. J’ai de premières pistes d’améliorations, dont j’attends de voir si elles se confirment dans les retours à venir, avant de m’attaquer à une grosse passe de corrections.

(Et comme je suis fougueuse, je l’ai tout de même envoyé au concours Bookbuster.)

Une petite nouvelle (ou deux… ou trois ?)

Émergences

Pour la troisième année de suite, j’ai participé au concours Émergences. Je le trouve vraiment très difficile, ce concours : il faut écrire un texte extrêmement court, pour de jeunes lecteurs (entre 8 et 12 ans), accompagner sa candidature d’une lettre de motivation, et avoir déjà publié, mais pas trop (pour les nouvelles, le règlement précise “dans un recueil collectif ou une revue avec une diffusion large ou reconnue”). Je ne sais pas ce qui a coincé pour moi lors de mes deux participations précédentes. La qualité de mon texte ? Une lettre de motivation pas suffisamment convaincante ? Mes publications trop peu diffusées ou reconnues ?

Avec le recul, je pense tout de même que la première année, ma lettre était mauvaise et mon texte médiocre ; et que l’année dernière, ma lettre était correcte et mon texte passable.

Cette année, je pense que ma lettre est correcte, et je suis beaucoup plus satisfaite de mon texte que lors des deux précédentes éditions. Alors la déception risque d’être encore plus vive si je reçois à nouveau un refus… Il faut dire que l’enjeu est de taille. Il y a certes une publication en recueil et un bel à-valoir, mais ce qui me motive le plus, ce sont surtout les journées de formation sur le métier d’auteurice et les rencontres avec des éditeurs au Salon du Livre et de la Presse Jeunesse à Montreuil (j’aimerais beaucoup pouvoir leur présenter Chasseuse de rêves, après l’avoir retravaillé). Alors si vous avez envie de croiser les doigts, les orteils, d’allumer des cierges, de danser sous la pleine lune, bref, de souhaiter aussi fort que moi que je fasse partie des 12 sélectionné·e·s, surtout, n’hésitez pas ! 😁

Et des appels à textes qui me font de l’œil

En attendant les retours de bêtalecture sur ma dernière comédie romantique, je tente de m’occuper en écrivant des nouvelles pour quelques appels à textes séduisants. Je dis bien “je tente”, parce que pour le moment, cela fait plusieurs semaines que je galère à essayer de pondre un récit à peu près correct sur la thématique “Musique et Science-Fiction”, pour les éditions Livr’S. L’idée est là, mais j’ai beaucoup de mal avec la mise en récit. Enfin, je ne désespère pas. Il me reste encore quelques jours !

Ensuite, il y a au moins trois autres appels à textes qui me font envie, mais je n’ai pas encore trouvé d’idée.

Oui, parce que j’ai décidé de changer de tactique. Plutôt que de répondre aux appels à textes qui m’inspirent spontanément, j’essaie de viser ceux qui sont organisés par des structures reconnues, ou dont j’ai confiance dans le sérieux. Faut-il y voir un lien de cause à effet avec les conditions de participation au concours Émergences et/ou avec certains de mes déboires éditoriaux passés ? Absolument. 🤷

Bref, les appels à textes de la revue Etherval (sur le thème “Hommes et femmes de l’ombre”), des éditions du Chat noir (sur le thème “Automne ensorcelant”) et de L’Imagin’arium (vais-je récidiver après mes deux premières expériences positives avec eux ?) me tendent les bras. L’inspiration… moins. 😅

L’actu de mes publications… et salons !

Coucou ! Rien à signaler par ici. Le néant total :

rien

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ordinateur ouvert sur un blog

Quatre nouveaux avis lectures

Je n’ai pas du tout rattrapé mon énorme retard sur la rédaction de mes avis, mais vous en trouverez tout de même quatre nouveaux sur le blog, dont un qui concerne un énorme coup de cœur. Voici les liens :

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