L’épître(ries) - Décembre 2023
Le mois dernier, je vous ai annoncé que je changeais mon fusil d’épaule pour cette newsletter, parce que je ne souhaite piéger personne avec des « aimants à lecteurs » et des techniques marketing que j’ai moi-même en horreur quand je me trouve côté clients.
À cette occasion, j’ai donc supprimé la page « bonus abonnés » de mon site (bon, techniquement, elle est encore en ligne pour l’instant, donc vous y avez toujours accès si vous avez gardé le lien, mais je vais bientôt la supprimer complètement) et déplacé dans la partie « Textes gratuits » plusieurs des textes qui y figuraient.
J’en ai profité aussi pour la renommer : « L’inédit du mois » (qui ne se justifie plus depuis que j’ai cessé de vous envoyer un texte inédit chaque mois) devient désormais « L’épître(ries) ».
Et pour mettre un semblant d’ordre dans tout ce que vous raconte, je vous propose des rubriques à retrouver chaque mois :
- L’anecdote du mois, où je vous raconterai… une petite anecdote d’écriture (elle porte bien som nom, vous avez vu ?!)
- Mon journal de bord, dans lequel je vous parlerai de mes coulisses : ce que j’écris, comment ça avance, mes soumissions et leurs réponses (si j’en reçois), dans quel état j’erre…
- L’actu de mes publications (quand il y aura des choses à en dire, donc sûrement pas tous les mois, hein !)
- Quoi de neuf sur le blog, pour vous parler des derniers articles mis en ligne.
L’anecdote du mois
« Écrire une comédie romantique quand on a une tendance naturelle à toujours pondre des histoires glauques, mode d’emploi »
Si vous avez lu quelques-unes de mes nouvelles (à l’exception notable d’Enfants des neiges, Le cadeau des fées ou L’ours en flanelle), vous avez sûrement remarqué un point commun : elles ne respirent pas franchement la joie de vivre. Disons qu’on peut difficilement me reprocher de verser dans le happy end systématique (oui, ceci est un euphémisme). Ou, pour reprendre les termes de mon cobaye bêta-lecteur favori, on pourrait carrément aller jusqu’à affirmer que mes histoires se terminent le plus souvent avec un « twist lugubre caractéristique de l’autrice ».
Alors, quand j’ai décidé début mars de me lancer dans l’écriture d’une comédie romantique, vous devez vous douter que j’avais l’impression d’explorer un terrtoire inconnu et hostile. Comédie, déjà. Romantique, qui plus est. Rien que ça, dans ma tête, ça sonnait un peu comme une blague.
Heureusement, internet était là pour m’aider à ne pas faire n’importe quoi et me permettre de ne surtout pas dévier de mon objectif : j’allais pouvoir me mettre en quête du lieu idéal pour situer mon intrigue, partir à la découverte des dix titres les plus appréciés du genre afin de les analyser pour en capter et comprendre tous les codes, admirer des galeries photos d’acteurs sexy pour booster mon inspiration… 🤩
J’ai même eu une pensée émue pour ces innombrables générations d’auteurs et autrices qui ont eu la malchance de vivre avant la naissance de ce formidable outil et n’ont jamais eu à craindre de voir la police défoncer leur porte d’entrée à 6h du matin à cause de leur historique de recherche Google.
En tout logique, j’ai donc commencé à travailler sur ce roman… en lançant la recherche suivante :
« découverte cadavre décomposition estimation date décès »
Que voulez-vous, on ne se refait pas ! 😅
Mon journal de bord
(Re-)soumissions en approche pour Cercueil et préjugés
Le mois dernier, je vous ai partagé le retour que j’ai reçu du jury du concours « Comme dans un film », et mon intention de retravailler mon roman pour pouvoir le soumettre à nouveau, ainsi que j’y ai été invitée.
Eh bien, bonne nouvelle, j’ai bien avancé courant novembre. J’ai terminé ma réécriture, le roman a gagné presque 20 000 mots au passage (le manuscrit passe de grosso modo 200 pages A4 dans la version précédente à 250 pages A4 dans la nouvelle mouture).
J’ai déjà reçu les retours de deux premières bêta-lectrices, qui avaient lu (au moins en partie) la version précédente, et je devrais en recevoir un troisième incessamment. À moins que ce troisième retour ne soit beaucoup plus sévère que les deux précédents, j’ai quelques points à reprendre, mais pas de modifications majeures à prévoir. J’espère donc pouvoir procéder à mes premières soumissions de cette nouvelle version d’ici mi-décembre !
Et après ?
Une fois que Cercueil et préjugés aura quitté le nid, j’ai plein de projets qui m’attendent !
- J’ai envie de reprendre et adapter Du noir aux flammes (qui faisait partie des anciens bonus abonnés) pour le soumettre à l’appel à textes du Lufthunger Club sur le thème « Les feux de la révolte »,
- J’aimerais bien aussi réécrire complètement ma nouvelle steampunk Les marionnettes d’Anaica, qui avait été présélectionnée par les éditions Oneiroi lors de leur dernier appel à textes, pour la soumettre aux éditions 1115 début 2024,
- Je compte bien sûr reprendre l’écriture de mon thriller, 45,93 grammes, que j’ai laissé en plan en cours de route pour repasser sur ma comédie romantique,
- Je voudrais également réécrire complètement mon roman ado, Chasseuse de rêves, qui n’a à ce jour pas encore trouvé d’éditeur, et que je souhaiterais dynamiser un peu pour améliorer ses chances, avant de poursuivre mes soumissions,
- J’ai dans les tuyaux un projet de cosy mystery et un autre de dystopie young-adult, auxquels j’aimerais bien donner vie un jour ou l’autre.
Bref… Je crois que j’ai l’embarras du choix ! 😅
Je pense procéder dans cet ordre-là, mais comme je suis toujours très organisée et pas du tout impulsive, je ne garantis rien.
Lequel de ces projets aimeriez-vous lire, vous ? N’hésitez pas à me répondre (par mail ou sur les réseaux), ça pourrait me motiver à me pencher plus vite sur l’un ou l’autre en fonction de ce qui vous tente ou non ! 😉
L’actu de mes publications
Creepy Christmas est (enfin) disponible ! 🤩
Il était prévu initialement que ce recueil soit publié mi-décembre 2021. Près de 2 ans (et moult péripéties, dont je ne connais pas tous les détails, du côté de la maison d’édition) plus tard, il est enfin disponible !
Je crois qu’une version reliée devrait arriver prochainement. Pour le moment, en tout cas, les versions numérique et brochée sont en vente.
Je ne désespère pas de recevoir mon exemplaire d’autrice avant Noël. Je croise les doigts. 🤞
Échos graphiques, ma nouvelle qui ouvre le recueil (vous pouvez en lire une grosse partie dans l’aperçu de la version numérique sur Amazon), est un récit horrifique qui se déroule dans la région où j’ai vécu pendant toute mon enfance et mon adolescence, le Haut-Doubs. Je préfère quand même prévenir : âmes sensibles, abstenez-vous. Vraiment. (Je me suis horrifiée moi-même en l’écrivant.)
Quoi de neuf sur le blog ?
Une première interview d’autrice… et c’est Emma Seguès qui a gentiment accepté d’inaugurer la rubrique !
Depuis le temps que je vous dis que j’ai envie d’ajouter une nouvelle rubrique sur le blog… Ça y est, je me suis enfin décidée à me bouger les fesses.
J’ai donc contacté Emma Seguès, qui a accepté avec beaucoup de gentillesse de répondre à une petite interview. Et c’est avec un très grand plaisir que je vous annonce qu’elle inaugure ainsi cette nouvelle rubrique ! 😊
Emma Seguès est l’autrice de La cage, un roman young-adult, lauréat du Concours du Premier Roman Auzou en 2022, mais aussi Prix (du métro) Goncourt des collégiens en 2023, et sélectionné pour le Prix des Halliennales 2023 : un sacré palmarès pour un premier roman !
Trois nouvelles chroniques de lectures
Vous trouverez sur le blog les chroniques de mes trois dernières lectures. Voici les liens :
- Chronique de la dystopie Le pays des loups (Tünde Farrand) : une dystopie qui résonne de manière douloureuse avec l’actualité de ces dernières années, et a le mérite de rappeler que non, aucune vie n’a moins de valeur qu’une autre. Personne ne mérite de mourir.
- Chronique du roman contemporain Yellowface (R.F. Kuang) : un roman qui démarre très fort… mais ne m’a pas vraiment convaincue sur la durée. À appréhender davantage comme une satire du milieu littéraire que comme un thriller.
- Chronique du roman contemporain Toutes les vies d’Alice (Lucie Castel) : une woman’s fiction bien exécutée, mais qui n’a pas su me convaincre à 100%. Une lecture plutôt agréable, mais à laquelle j’ai trouvé qu’il manquait un peu d’âme.