Mon bilan d’écriture 2023

Je n’ai pas fait du tout ce que j’avais prévu en début d’année, mais… je suis plutôt contente de mon bilan de ces 12 derniers mois ! 😊

J’ai déjà expliqué dans ce post quels étaient mes objectifs initiaux, puis comment et pourquoi ils avaient évolué entre début janvier et fin mars.

Alors allons-y. Reprenons ma liste de fin mars, et voyons voir ce que ça donne.

Bilan vs objectifs 2023 (revus et corrigés en mars)

✅ 🆕 participer au concours Fyctia Comme dans un film
⇒ ça, je l’ai fait !
✅ terminer l’écriture et autoéditer mon recueil de nouvelles Fragments de solitude
➟ abandonner mon projet Fragments de solitude
⇒ ça, je l’ai fait aussi ! (en même temps, ça consistait surtout à ne pas faire, c’était facile 😆)
❌ autoéditer ma courte novella policière Concert fatal
➟ reprendre Concert fatal pour le transformer en cosy-mystery et refaire un cycle bêta-lectures / corrections avant de l’autoéditer
⇒ échec critique ! Je n’y ai pas touché du tout.
❌ ~~terminer l’écriture de mon roman Les oubliées d’Épeirandria, le soumettre en bêta-lecture et le corriger~~
➟ reprendre l’écriture de mon roman Les oubliées d’Épeirandria quand les points précédents seront terminés
⇒ échec critique ! Je n’y ai pas touché du tout (bis).
❔ ~~participer à au moins 6 appels à textes~~
➟ limiter ma quantité de participations à des appels à textes
⇒ Ah, j’avais dit ça ? Oups, il va falloir que je compte ! On va voir ça plus bas…
✅ me montrer plus régulière dans mes séances d’écriture : au moins 4 par semaine
⇒ Alors, ça n’a pas été constant sur l’année, j’ai eu des périodes de plusieurs semaines d’affilée où je n’ai pas écrit du tout… Mais globalement, les semaines où j’ai écrit, j’ai dû faire mes 4 séances, oui (voire plus fin juin / début juillet, parce que concours Fyctia, pression de la mort, etc. (si vous avez suivi, vous savez)). Donc je vais estimer mon objectif atteint.
✅ ne pas me dégonfler avant d’aller au salon L’imagina’livres 🙃
⇒ J’y suis allée ! 💪
✅ ne pas me dégonfler non plus une fois sur place ! 🙃
⇒ J’y suis restée ! 💪 (heureusement que les copines étaient là, quand même 😅)
❔ oser promouvoir davantage mes nouvelles publiées
⇒ Bof. Je pense que j’aurais pu faire mieux.
✅ mettre en place un vrai formulaire de contact sur mon site
⇒ C’est fait ! 😊

Regardons tout ça un peu plus en détail…

Les appels à textes (AT) de nouvelles

Je viens de recompter : j’ai participé à 15 appels à textes de nouvelles sur l’année. C’est beaucoup, presque autant que les 16 de 2022 !

Mais :

Une grosse partie des nouvelles que j’ai soumises étaient recyclées. Dans le détail, j’ai donc soumis en 2023 :

8 nouvelles écrites spécifiquement pour ces AT,
7 nouvelles refusées lors d’AT des années précédentes et retravaillées.

Donc j’ai quand même été plus raisonnable que l’an dernier. Ouf. 😅

Et ces 15 partipations, qu’ont-elles donné ?

7 refus,
3 réponses en attente (1 pour janvier 2024 + 2 pour mars 2024),
et 5 nouvelles acceptées (4 écrites en 2023 + 1 de 2022 retravaillée).

Eh bien on dirait que je suis passée de 0 % de « oui » en 2022 à 33 % en 2023. C’est plutôt cool, non ? 😁

Les publications

L’ours en flanelle,
Pot à céder,
Élégie à une selkie,
La vallée cachée,
Sinistre volonté,
L’arbre de lune, 3e prix du concours de nouvelles du Festival du Fantastique de Béziers,
Échos graphiques.

soit 7 nouvelles publiées dans l’année, dont une qui termine sur le podium d’un concours : je m’estime heureuse !

Mais aussi 2 publications prévues en 2024, dont je vous parlerai bientôt :

Ceux qui rapportent… et ceux qui coûtent, un texte contemporain sur la thématique du travail (dont l’écriture a été assez cathartique),
Dragonirie, une nouvelle de science-fantasy.

Les refus pour mon premier roman

Je n’ai reçu que des refus pour Chasseuse de rêves, mon premier roman : 8 refus-types, 2 refus argumentés (mais je crois que ce sont des maisons d’édition qui envoient systématiquement des refus argumentés), et 4 refus par absence de réponse plusieurs mois après le délai annoncé.

Mais je l’avais soumis aussi à la quatrième édition des Murmures Littéraires. Il n’a pas atteint l’étape 2, donc je n’ai des retours que sur la première moitié du roman. Cependant, l’un d’eux est extrêmement précieux et m’a donné de nombreuses pistes pour améliorer le texte.

Je suis donc contente de n’avoir pas poursuivi mes soumissions après les premiers refus reçus : il reste un certain nombre de maisons d’édition qui me tentent et que je n’ai pas encore contactées, et j’ai bien l’intention de leur envoyer mon manuscrit après une réécriture en profondeur. Je ne lâche pas le morceau !

La grosse surprise de l’année

La grosse surprise de l’année, après un premier trimestre difficile à me casser les dents sur ma dystopie young-adult, que j’ai en vain tenté d’écrire en architecte (c’est à dire en commençant par préparer un plan), ça a été Cercueil et préjugés.

Pour plusieurs raisons.

D’abord, parce que j’ai éprouvé un vrai plaisir à l’écrire, sans plan, sans savoir où j’allais, sans me mettre aucune pression, sans objectif de publication, sans aucun filtre, avec un personnage principal un peu déjanté, des blagues pourries… Du pur fun, donc ! 😊

Ensuite, parce que j’ai eu l’immense surprise d’être désignée finaliste du concours par les éditrices Fyctia. Je l’écrivais sur la plate-forme uniquement parce qu’on m’avait dit que les éditrices lisaient tous les débuts, et qu’on pouvait donc demander un retour succinct en fin de concours : c’était ma carotte, cette promesse de retour. Parce que quand on soumet un roman à une maison d’édition, en général, le seul retour qu’on obtient, c’est un « ne correspond pas à notre ligne éditoriale ». Les retours argumentés, même si l’argument ne fait que deux lignes, c’est rare. Bref, je n’imaginais pas du tout que ce texte écrit sans aucune ambition ferait partie des 4 sélectionnés par l’équipe parmi les plus de 600 participations ! 😅

Enfin, parce que même si le roman n’a pas gagné le concours, j’ai reçu un retour très encourageant à l’issue de la finale. Avec des pistes pour améliorer le texte, et une invitation à soumettre la nouvelle version… Ce que je me suis empressée de faire, vous vous en doutez.

Alors qui sait ce que réservera 2024 à ce roman ? Je croise les doigts, en tout cas. Mon plus grand rêve, ce serait qu’il trouve sa place dans une maison d’édition diffusée en librairies. 🤞

Et côté visibilité ?

Une interview, une !

J’ai répondu à ma première interview ! 😊 Elle sera publiée courant janvier sur le site de L’Indé Panda.

Dédicaces ?

Comme j’avais plusieurs publications prévues dans l’année, au printemps, j’ai pris mon courage à deux mains et demandé à ma libraire de quartier s’il était envisageable de prévoir une séance de dédicaces vers la fin de l’automne ou le début de l’hiver. Elle n’a pas dit non, mais je l’ai sentie assez peu enthousiaste. Elle m’a notamment confié que les dédicaces ne fonctionnaient pas très bien, et qu’il valait mieux prévoir une rencontre ou un atelier, par exemple sur l’écriture de nouvelles. Ça m’a refroidie (il faut dire que je n’étais déjà pas très chaude de base) et j’ai courageusement préféré ne pas pousser plus loin. Je crois que je vais attendre d’avoir un roman publié avant de retenter la question auprès des libraires. Si je parviens à publier un roman un jour. (Allez, hop, je re-croise les doigts ! 🤞)

Mais j’ai quand même fait mes premières dédicaces en 2023 : au salon Imagina’livres, en avril, pour le recueil Sorcellerie végétale. Ça m’a confirmé une chose que je savais déjà depuis bien longtemps : je suis super timide.

Bref, si un jour vous me voyez en dédicace, n’ayez surtout pas peur de me parler. D’abord, parce que je ne mords pas. Même si je porte un masque. Mais surtout, parce que je peux vous assurer qu’entre vous et moi, c’est certainement moi qui détiendrai la palme de l’angoisse ! 🤣

Réseaux sociaux

Fin 2022, j’avais dépassé la barre des 100 abonné·e·s sur Instagram. Fin 2023, j’ai un peu plus de 250 abonné·e·s sur ce même réseau. Sachant que je n’ai à peu près aucune stratégie de contenu (il paraît qu’il en faut une, quand on est pro ; preuve s’il en fallait que je suis décidément une tocarde en marketing et communication), je trouve que c’est très bien.

J’ai délaissé Twitter, comme à peu près toute la communauté littéraire. Je n’ai jamais rien compris à Facebook (même si j’ai une page dessus). J’ai rejoint BlueSky, mais je n’ose pas vraiment poster dessus, parce que j’ai un peu l’impression de m’être faufilée par effraction chez des gens qui se connaissent tous entre eux et vont se demander qui est cette intruse. Et j’ai créé mon compte Threads, qui est un peu la bonne surprise de cette fin d’année. Une sorte de Twitter sans Elon Musk. Avec les mêmes défauts (j’avais à peine créé mon compte que j’assistais au premier drama, autour de la question « faut-il tagger l’auteur ou l’autrice sur une chronique négative ? »), mais aussi les mêmes bons côtés (si si, je vous assure, je trouvais de bons côtés à Twitter 😅). J’y poste une mini anecdote de temps à autre.

C’est ma plus grosse déception de l’année. J’adore écrire ma newsletter, mais très peu de personnes y sont inscrites. Une petite vingtaine, en toute transparence.

En revanche, et même si c’est peut-être l’une des raisons qui font qu’elle a si peu de succès (avec ma piètre communication, soyons honnêtes), je suis ravie de la décision que j’ai prise à son sujet, parce qu’elle me permet d’être en phase avec mes convictions : je n’aime pas manipuler les autres. Même si les ficelles sont si énormes qu’on pourrait essayer de se convaincre qu’ils sont forcément consentants.

De super rencontres !

J’ai gardé le meilleur pour la fin : 2023, ça a été aussi une année riche en très belles rencontres littéraires. La plupart en ligne, mais quelques-unes aussi au salon Imagina’livres. Et j’espère avoir le plaisir de croiser un jour en vrai toutes les adorables personnes que je ne connais pour le moment que virtuellement. Si elles lisent ces lignes, j’espère que les personnes concernées se reconnaîtront : merci à elles d’avoir fait de cette année d’écriture une année d’échanges ! 🥰

Alors, satisfaite ?

Globalement, oui. Très satisfaite ! En particulier grâce aux nouveaux liens tissés au hasard des rencontres, et aux trois chouettes réussites suivantes :

De très belles publications, avec deux petits chouchous : La vallée cachée, parce que le recueil Interstices est vraiment très qualitatif (j’ai vraiment beaucoup apprécié le travail éditorial effectué avec l’équipe des éditions HPF sur cette nouvelle) et L’arbre de lune, parce que j’adore l’illustration qui accompagne ma nouvelle !
Plusieurs sélections pour des nouvelles, qui remettent du baume au cœur après une très mauvaise année 2022 de ce point de vue-là.
Des perspectives encourageantes pour un roman, après un passage à vide côté écriture en début d’année.

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